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Cum Umbrae Erant Super Terram

Cum Umbrae Erant Super Terram
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21 avril 2007

A MEDITER

Au Japon, quand une céramique est brisée, on ne cherche pas à en dissimuler la cassure. On la souligne avec un filet d’or.

A méditer…

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21 avril 2007

DEBOUT,JE REVE

Je suis de ceux qui se lêvent tôt, il parait que le Monde leur appartient.
Je suis de ceux qui se couchent tôt, un moindre mal pour avoir le Monde à ses pieds.
Enfin il paraît.
De toute façon, je rêve debout.
Tous les matins, je vais voir la mer, l'écouter, je cours un peu. J'ai pas de chien, mais je souris comme un gamin.
Je m'assieds par terre aussi, et puis parfois, je lance une ligne - j'attends midi.
Quelquefois je suis seul sur le rivage, alors je siffle, ou bien je chante - je fume une pipe.
Après je rentre retrouver ma femme, celle que j'ai là, plantée dans le coeur.
L'après-midi, on court à deux, on a pas de chien mais on rigole comme des gamins.
Je lui mors la joue, lui embrasse les yeux, elle rit, puis elle s'échappe, je la ratrappe - toujours.
On se jure des choses rien qu'en se taisant, on se lie, rien qu'en courant dans un peu de vent.
Et le sang vient cogner nos tempes, on est vivant, on est heureux, Seul à Seule - mais à deux.
Je suis de ceux qui se lêvent tôt, qui rêvent debout, qui rêvent tout haut.

21 avril 2007

JE SUIS LA

Je suis là

Devant le grand fleuve dont les eaux boueuses sont irradiées de zébrures mordorées par les rayons d'un soleil déjà haut.

Je suis là, sous l'arbre de la Compassion.

C'est un figuier banian immense, à l'ombre duquel j'aime méditer.

Ses racines, amples et tortueuses, plongent depuis des siècles dans les eaux du fleuve Gange.

Ses lianes, certaines de la finesse d'une pousse de bambou et d'autres larges comme un troc d'ébénier, retombent de ses branches pour s'enraciner à leur tour dans le sol.

L'arbre a besoin d'eau, comme l'homme a soif de délivrance.

Bientôt, je serai moi-même libéré du poids de ma charge d'homme, et j'entrerai...au Nirvana

José Frèches, Moi Bouddha.

27 mars 2007

LA VIE DE LA GIRAFE ANDROGYNE

La trousse d'Achille cache son
Amour dans un nu
Age rétroprojecteur port

table l'amant chou-fleur jaune biche
Règle la météo
Explose la chambre quand le lot

Tu(s) lèches le bouton du four
Oncle les chaussettes du
Lit de sang de l'âme

Thyrroïde fait faire prout à la prise
La création d'une
Catin baise par derrière.

26 mars 2007

RECUEIL APOETIQUE DU N'IMPORTE QUOI

Autant vous prévenir, ceci ne veut rien dire , produit de l'imagination et de l'éciture de quelques élèves s'ennuyant en Physique, passant le temps à choisir au hasard des mots pour former des phrases....

 
Archimède collé en avion fait mourir son chien dans une boîte
La cloche mange le fil et les mouvement de l'embryon de tortue
Pour ne pas tomber dans égouts, l'issue est le scotch sur les toilettes
Le pantalon de la cocotte du coléoptère cache un taille-crayon liquide

Le clochard envoie une bille enflammée dans la gueule du passant
Le pigeon qui louche chie du ciel sur le castrat dans le sapin
Le professeur bourré pique l'équation de son ivre élève
La prostituée cache dans le chapeau du chiwawa une noix en plastique

La verrue qui pousse sur la chaussette à talon donne une odeur à mon chien
Le champignon cache un acarien dans l'orteil de la peau de ma cheville
Le corps carotte de l'élément de la plante lipide mange un cheval
le cadavre de ce cloprte de bayard papillonne dans la Baie des Cochons

L'enseignant FSH casse la trousse du PGCD à la sonnerie
Euclide subit la punition de la plume pour avoir mangé sa chaise à la cantine
Le javelot asymptote à la conférence de Bandoung prise l'adolescent
Les 3 frères délégués en Thchécoslavaquie mangent un bescher en EPS

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25 mars 2007

REAPPROPRIATION

En cette ultime danse où se joue le hasard
Plus jamais ne serai ton cavalier de bal.
C'en est un autre qui, sous mon triste regard
Te fera parcourir la salle.

En cette ultime danse où se joue le hasard
Quand il me faudra dire à ta vie adieu
Je voudrais que pour toi elle ait tous les égards,
Que tu saches un jour t'envoler dans les cieux.

En cette ultime danse où se jour le hasard
Quand je serai certain de te perdre à jamais
Te laisserai aller, regrettant ton départ,
Souhaitant que devant toi s'enfuient les vents mauvais.

En cette ultime danse où se joue le hasard
Nous verrons nos esprits l'un à l'autre avoués.
Nous nous séarerons endeuillés et hagards,
Quand le noeud qui nous lie se sera dénoué.

25 mars 2007

L' ACCUEIL DU DRAGON

Les crocs de l'île enferment le glacier dans la gueule du dragon.
Comme la bouche d'un agonisant déborde de sang.
Jeune homme, t'y rendras-tu?
Escaladeras-tu la glace pour gagner le respect de tes frères guerriers ?
Oseras-tu affronter les bourrasques?
IL brûlera de froid tes os.Le vent cuisant est son souffle ardent.
Il t'en noircira la peau du visage jusqu'à la détacher de la chair à vif.
Jeune homme, t'y risqueras-tu?
Pour gagner les faveurs d'une femme, t'aventureras-tu sous la glace sur les pierres noires et humides qui ne voient jamais le ciel?
Trouveras-tu la caverne secrète qui ne bée qu'au retrait de la marée?
Compteras-tu les battements de ton coeur pour marquer le passage du temps avant que les vagues ne reviennent te broyer contre l'épais toit de glace bleue ?

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